Stade Montois Rugby utilise des cookies pour vous garantir une bonne expérience de navigation. Si vous continuez à visiter notre site, nous considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies.

Les bénévoles de l'Asso : le couple Ramazeilles

L’association du SMR fourmille de bénévoles, d’éducateurs et de dirigeants qui donnent beaucoup de leur temps pour dynamiser son fonctionnement et prendre en charge les jeunes de l’école de rugby, au niveau masculin ou féminin. Nous nous intéressons aujourd’hui au couple Ramazeilles, qui gravite en Jaune et Noir, autour des équipes féminines, depuis un moment …

 

 

Le lien avec le rugby est-il ancien ?

Joel : mon attachement au club est très ancien depuis les années 80/90. Je suivais les grandes épopées de l’époque avec les Carpentier, Rodriguez, Melville ou Cazaban, en groupes A ou B mais aussi les années noires de la descente, dans les années 90. Le retour au plus haut niveau des années 2000/2010 est un bonheur.

Corinne : le lien avec le rugby est très ancien quand mon grand-père, grand gaillard, m’amenait à Barbe d’Or sur ses épaules pour voir les matchs … Le temps a passé ensuite puis à l’âge adulte, j’ai déménagé en Nouvelle Calédonie et j’ai connu la famille Taofifuena là-bas. Nous avons ensuite été contacté au retour ici par Dédé Tarride pour rejoindre l’Asso, quand Patou Tales était président, dans les années 2010. Nous avons ensuite rejoint la commission animation pour aider notre Cuistot Max (Jean Claude Lamaison).

Joël : Nous avons aussi été sollicités au moment de la création de l’équipe féminine voulue par Patou Tales, avec Murielle Laffargue et Sylvie Vanthournou ou Cécile Teicher et Anais Lagougine (ancienne joueuse de l’EDF et entraineur du Stade Français féminin). Nous sommes ensuite restés dans l'environnement du rugby féminin. Nous ne remercierons jamais assez toutes ces personnes là de nous avour permis de vivre ces moments privilégiès avec le SMR féminin.

Corinne :  je suis devenue dirigeante en m’occupant de la partie administrative puis médicale et Joel de la gestion du matériel. Nous sommes toujours restés avec les cadettes de l’équipe féminine mais aussi avec les seniors en suivant notre fille Perle. Nous avons connu la magnifique période du rugby féminin des années 2015/2018 quand le SMR, qui était la meilleure équipe du département, a perdu la finale du championnat de France en 2018. Nous pouvions monter en 2ème division à ce moment-là. C’était une équipe magique, on pensait que rien ne pouvait nous arriver … mais nous perdons d’un rien en finale … Perle est ensuite partie jouer à Bayonne puis elle évolue à Albi aujourd’hui.

 

Quelle est votre semaine type et vos missions au SMR ?

Corinne et Joel :  J’ai des problèmes de santé et Joël intervient de plus en plus pour me seconder car cela devient difficile. Nous sommes présents aux entrainements l’un ou l’autre les mardi, mercredi ou vendredi. Le lundi, il y a la partie administrative et les courses à prévoir pour le réceptif des week-end, en fonction des matchs qui se jouent à domicile. Le réceptif peut être chaud ou froid. Si nous partons avec les cadettes à l’extérieur, un réceptif froid est organisé. Nous tenons aussi à proposer une buvette qui constitue une petite source de financement. Joël s’occupe en plus du transport des filles de Duruy ou Despiau et du matériel.

Nous sommes donc presque en contact quotidien avec le SMR. La période de covid nous a permis de souffler un peu mais le rythme est en train de s’accélérer de nouveau, après une période d’entraînements compliqués, avec des protocoles fastidieux.

 

Pourquoi un tel engagement ?

Joël : j’aime rendre service mais je suis discret. Je suis dans l’action et j’ai vu beaucoup d’évolutions positives dans le groupe féminin.

Corinne : j’aime beaucoup les relations avec les filles qui, en nous côtoyant longuement, nous font confiance, ce qui permet d’avoir un relationnel privilégié. J’ai eu des surnoms comme la mamie ou la nounou du groupe.  Cette relation me porte pour m’investir au service du collectif.

 

Arrêter les Jaune et Noir, est-ce envisagé ? Envisageable ?

Joël : ma santé me permet de m’engager donc je reste fidèle au poste et je m’investit pleinement au service de nos jeunes.

Corinne : non, ce n’est pas à l’ordre du jour. De toute manière, si je ne m’investis plus dans ce challenge, j’aurai sans doute un engagement dans d’autres causes. Mais mon histoire, le lien avec le rugby et mon amour pour notre club Jaune et Noir l’emportent sur tout le reste.

 

Merci à nos deux bénévoles pour cet engagement et leur disponibilité.