
Diffusion du match : Radio Bleu Gascogne, le direct dans Bleu Sports à partir de 14h45 avec Antoine Serres, en cliquant ICI
Météo prévue : cliquez sur ce lien
Tarbes Pyrénées Rugby : fondé en 1902
Entraineurs : Frédéric Garcia (avants), Nicolas Nadau (3/4), ensemble du staff pro
Effectif : Cliquez ICI
Couleurs : rouge et blanc
Stade : Stade Maurice Trélut, Avenue Pierre de Coubertin, 65000 Tarbes, voir le stade, son histoire, son emplacement et les modalités d'accès.
Site officiel du club : http://www.tpr65.com
Site/Forum des supporters : http://latanieredutpr.forumactif.org
La ville de Tarbes, est à la fois la capitale de la Bigorre et le chef lieu du département des Hautes Pyrénées qui compte 43.000 habitants, dans une unité urbaine de 77.000 habitants. Elle est traversée par l’Adour.
Ville antique dont l’origine remonte au V° siècle, la cité prend son envol au moyen-âge et connait un essor démographique avec le développement de l’agriculture, de l’artisanat et du commerce. Le Révolution industrielle permet à la ville de basculer dans une nouvelle dimension, notamment avec l’installation de l’arsenal qui permet la construction de pièces d’artillerie après la défaite contre la Prusse en 1871. Le Maréchal Foch, tarbais d’origine, permettra la hausse continue de la production militaire à Tarbes pendant le 1er conflit mondial. La population ouvrière se développe fortement ce qui aura une incidence marquée sur la représentation politique de la ville pendant des décennies. La cité est caractérisée aujourd’hui par la construction ferroviaire et aéronautique et un net désengagement militaire à la fois industriel et de divisions. Il reste à Tarbes le 1er Régime des Hussards parachutistes et le 35 régime d’artilleurs parachutistes. Depuis quelques années, cette « ville marché », qui a toujours valorisé la gastronomie, remet à l’ordre du jour le fameux haricots tarbais avec l’installation d’une coopérative de production. De même, la ville abrite l’un des haras nationaux depuis son rétablissement par Napoléon en 1806.
La ville représente aussi le 2ème pôle universitaire de la région Midi-Pyrénées derrière Toulouse avec 5000 étudiants.
Le Stadoceste tarbais est fondé en 1902 à partir de la fusion de deux clubs. La présence de l’arsenal et de nombreux ouvriers fournit un vivier important de joueurs. Rapidement, le club enchaine les bons résultats et accède à de nombreuses demi-finales ou finales du championnat. Le Stadoceste tarbais devient enfin champion de France pour la 1ère fois en 1920 en battant le Racing Club de France par 8 pts à 3. Le club enchainera ensuite des résultats inégaux en fonction des évolutions des formules du championnat jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale. Après guerre, le club atteint en 1951 les finales du championnat de France et de la Coupe de France qu’il perd respectivement contre Carmaux et Lourdes. Le club enchainera ensuite des présences en ¼ ou en ½ . Le deuxième Brennus fera enfin son retour à Tarbes en 1973 puisque le club vaincra nos amis dacquois en finale par 18 pts à 12. Le Stadoceste retrouvera une nouvelle finale en 1988 mais perd contre Agen par 8 pts à 3. Le club quitte la 1ère division au milieu des années 90.
Le professionnalisme s’installe à la fin des années 90 et la fusion entre Tarbes et Lannemezan s’opère, non sans de nombreuses tensions. Le conseil général ainsi que les villes de Tarbes et Lannemezan entrent au capital mais la greffe ne prend pas car elle se traduit par une dépossession du rugby de Lannemezan et un mariage inégal. L’entente se brise en 2003, le CAL reprenant son indépendance, en repartant en fédérale 3.
Le Tarbes Pyrénées Rugby poursuit donc son chemin seul en ProD2 depuis 15 ans, en ayant connu une finale d’accession perdue contre Montpeller en 2003 par le score de 25 à 21. Les saisons qui se succèdent sont ensuite inégales avec des classements aléatoires, sans accès aux phases finales.
Lors de la dernière saison 2013/2014, le TPR a réalisé un bon parcours avec 80 pts, 17 victoires et 1 nul, terminant à la 6ème place (à 2 victoires de la place qualificative).
Le club de Tarbes a offert au rugby hexagonal quelques joueurs connus et qui ont évolué au niveau international : Réné Crabos (qui avait débuté aux Boutons d’Or du lycée V. Duruy à Mont de Marsan), Christian Carrère, Alain Maleig, Michel Crémaschi, Philippe Dintrans, Thierry Janeczek, Philippe Tapié, Aubin Hueber, Philippe Carbonneau, Fabien Fortassin …
Début de saison inégal pour nos amis tarbais : après un mois d'aout et début septembre réussis, qui laissaient présager de bonnes choses à l'image de la saison dernière, le club est tombé dans une spirale négative depuis la 5ème journée et n'a plus gagné depuis le 13/09 contre Colomiers (44/30). Ensuite, les défaites bonifiées ou plus lourdes se sont enchainées : 5ème journée à Biarritz (52/10), 6ème journée à Carcassonne (36/33), 7ème journée à Bourgoin (42/16) ou à Albi pour la 9ème journée (19/16). Enfin, 7ème journée à domicile contre Agen (20/25). Notons néanmoins que le club des Hautes Pyrénées s'est déplacé 4 fois dans les 5 dernières journées et qu'ils devra encore se déplacer 2 fois dans ce bloc (soit 6 déplacements pour 3 réceptions !!!). Son classement actuel doit aussi tenir compte de ce paramêtre. Le club est ainsi aujourd'hui 14ème avec 15 pts, premier non-relégable avec seulement 2 pts d'avance sur Bourgoin (à qui la ligue a retiré 4 pts ...). Ce match est déjà décisif pour des tarbais qui ont envie au plus vite d'inverser cette tendance pour ne pas sombrer dans une sinistrose qui mine ensuite les équipes qui en sont victimes. Gros combat en perspective ...
Coté jaune et noir, l'équipe s'est mise au diapason du parlmarès et de la réputation du leader invaincu qu'elle recevait dimanche dernier.
Forte dans tous les compartiments, elle nous a emportés : conquête impécable et gros contest en touches, mêlées conquérante, présence défensive sans faille et marquée par une grande discipline, présence de tous les instants dans le combat au sol et enfin, capacité à proposer des actions denses et construites en continuité. Du grand art !
Le match à Tarbes peut-être celui de la confirmation mais aussi de la désillusion. Nous connaissons tous le potentiel de ce groupe. Le voir perdurer dans la performance nous conforterait dans cette impression et validerait le travail de tout l'édifice jaune et noir.