Stade Montois Rugby utilise des cookies pour vous garantir une bonne expérience de navigation. Si vous continuez à visiter notre site, nous considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies.

IL ETAIT UNE FOIS… (5)

STADE  MONTOIS  -   CA  BEGLES

En 2012, il s'agit de la 15ème saison où  l'on retrouve des oppositions entre Montois et Béglais depuis 1945 : retour aujourd'hui sur deux d'entre elles.

Le 14 avril 1968 : 16ème de finale du championnat de France

  • Le contexte :
Ce sont deux clubs profondément meurtris qui vont se rencontrer : le 1er janvier, Guy Boniface (35 sélections en équipe de France) disparaît tragiquement et 3 jours plus tard, le CA Bègles perd Jean-Michel Capendéguy (qui venait d'enchaîner 2 sélections) dans des conditions similaires. La saison continue néanmoins ; ces deux équipes blessées terminent péniblement la phase de poule et se retrouvent en 16ème de finale à Biarritz.
Bègles, vice-champion de France la saison précédente, part favori.

  • L'avant-match :
Selon Sud Ouest, le Stade montois, dirigé par Henri Domec, détient « un groupe de qualité, et notamment au niveau du pack. Outre Benoît Dauga il y a Bernard Dutin, Couralet, le junior Jean Dauga et le talonneur Cès, qui sont des éléments susceptibles de donner au jeu des avants montois une réelle autorité. La division offensive recèle avec des joueurs chevronnés : Darrouy,  André Caillau, Clavé et de jeunes tel Couturas, de réelles possibilités…Sans parler de défaitisme, on considère ici que la tâche sera difficile, sans pour autant être impossible ».
Le quinze montois : Huici-Cès-Laffargue / J.Dauga-B.Dauga / Couralet-Dutin-Hillcock / Dulhoste (m)-Alain Caillau (o) /Clavé-André Caillau-Couturas-Darrouy-Léglise.

  • Le match :
Devant plus de 7 500 spectateurs, c'est le CA Bègles du capitaine Jean Trillo qui fait la meilleure entame de match mais inexorablement, les Montois prennent le dessus.
Selon Sud Ouest, «le pack montois…prit rapidement un net ascendant, grâce à la maîtrise de l'excellente tête de mêlée Laffargue-Cès-Huici, des efforts conjugués des Dauga et de la maturité de la 3ème ligne Dutin, Couralet, Hillcock, supérieure en poussée dans les mêlées où le talonneur Cès gagna quatre ballons sur introduction adverse et bien organisés en touche. Les avants montois, en bonne condition physique, ont joué solidairement, avec une volonté de vaincre incomparable, et ont imposé leur méthode directe et pénétrante ».
Finalement, grâce à trois essais de B.Dauga, Hillcock et A.Caillau et à la botte de Léglise, « …la victoire (16 à 8) revint à l'équipe la plus complète et la mieux armée dans toutes les lignes ». 

  • Documents (Journal Sud Ouest) :

1- Essai de Hillcock


2 - Essai de André Caillau


3 - L'allégresse chez les Montois



Le 24 avril 1988 : 1/8ème de finale du championnat  de  France (match aller) à Barbe d'or

  • Le contexte :
Le Stade montois fait une bonne saison en terminant 3ème de la poule D derrière Brive et Narbonne mais devant Tyrosse (les 4 sont qualifiés), Nice, Bagnères, Marmande  et Hyères. En 1/8ème de finale, qui se dispute en match aller-retour, ils retrouvent le CA Bègles, qualifié dans la poule B avec Dax, Graulhet et Perpignan.

  • L'avant-match :
Comme le souligne Sud Ouest la veille du match, « Ainsi se profile Bègles, une équipe que les Montois n'ont pas jouée depuis bien longtemps et dont, par conséquent, on ne connaît guère de chose, si ce n'est qu'elle fait preuve d'une certaine continuité dans son jeu…et qu'elle compte dans ses rangs un maître à jouer qui se nomme Delage ».
Les Montois ont néanmoins de nombreux atouts, en particulier « …la classe de Dal Maso, l'expérience de la 2ème ligne Adoue-Carpentier, le génie de Crouzat, capable de défier toutes les lois de l'attaque, la maîtrise d'Argueil, la créativité de Labassa…Les Montois sont confiants et ont sûrement de bonnes raisons de l'être ».

  • Le match :
Avec l'appui du vent en première mi-temps, les Montois dominent nettement mais n'arrivent pas à faire la différence au score. Pour quelle raison ?
« Manque de culot ? Erreur tactique ? Un peu les deux sans doute. Les attaquants montois faisaient un petit complexe et à force de penser à fixer la 3ème ligne béglaise, les avants en arrivèrent à commettre des excès ».
En seconde mi-temps, « …les sauteurs montois raflèrent absolument tous les ballons permettant à la 3ème ligne de poursuivre son action de pilonnage ».
Un essai en force de Dal Maso, aidé par le britannique Neil, vint concrétiser cette domination : « …Courtade rata la transformation. Neuf points d'avance semblaient tout à fait mérités mais sept minutes avant le coup de sifflet final, Soulé réduisait l'écart sur une pénalité ». Finalement, avec l'appui du vent, les Girondins limitent les dégâts pour arriver au match retour avec seulement 6 petits points de retard (13 à 7). Un écart insuffisant pour les joueurs de Max Godemet qui seront défaits une semaine après à Musard 10 à 0.

  • Documents (Journal Sud Ouest) :

4 - Bernard Laporte, Vanthournout, Carpentier, Labat, Crouzat


5 - La fiche technique du match


6 - Les Montois à la manœuvre








D'autres documents sur ces rencontres (articles, photos du journal Sud Ouest) sont consultables sur notre site stademontoisrugby.fr