le Stade Montois Rugby soutien le Bleuet de France

Lorsque l'ovalie et l'Histoire se rejoignent :

le Stade Montois soutient le Bleuet de France

Mont-de-Marsan - stade Guy Boniface

Samedi 9 novembre 2013

Le Stade Montois Rugby Pro, en partenariat avec le Service départemental et la Mission interdépartementale de l'ONACVG, portera le Bleuet de France sur son maillot lors de son match face à Béziers, le samedi 9 novembre 2013 au stade Guy Boniface.

Dans un an, presque jour pour jour, la France dans son ensemble se penchera sur son Histoire et sa mémoire. Le 11 novembre prochain ne verra pas seulement la célébration du 96ème Armistice de 1918, il marquera le point d'orgue des célébrations du déclenchement d'une des plus grandes tragédies du siècle dernier?: la Première Guerre mondiale.

Le Stade Montois Rugby Pro n'a pas attendu cette date pour faire ce travail de mémoire. Le nom de tous les sociétaires du club, tombés au champ d'honneur est gravé dans la pierre du monument aux morts du lycée Victor Duruy, où le club est né.

En 2013, la volonté de perpétuer cette mémoire est toujours bien présente à Boniface. Aujourd'hui, la façon la plus simple de témoigner son désir de ne pas voir cette mémoire disparaître est d'épingler sur soi le Bleuet de France. Un geste que le staff et les joueurs réitèrent cette année lors de la 10ème journée de Pro D2, le samedi 9 novembre 2013 face à Béziers.

Porter le Bleuet de France, c'est dire "je me souviens". Je me souviens non seulement des anciens du club qui sont morts en 1914-1918, tant le tribut versé par les Boutons d'Or est lourd mais aussi de tous les autres Montois et Landais, En accrochant cette petite fleur bleue sur soi, pendant le match ainsi que le 11 novembre prochain, chacun peut se joindre aux joueurs dans ce travail de mémoire car bien rares sont les familles à ne pas avoir été endeuillées par cette tragédie.

L'association de la mémoire des combattants de la Grande Guerre et celle du monde du sport et plus particulièrement du rugby s'explique par une histoire et des valeurs communes qui animaient les poilus dans les tranchées. Venus de Mont-de-Marsan ou des quatre coins des Landes, appartenant à la bourgeoisie ou à des familles plus modestes, réunis d'abord sur les bancs du lycée ils se retrouvèrent sur le champ de bataille où tous avaient à l'esprit la solidarité, l'esprit d'équipe, le don de soi, le combat, le sacrifice. Des valeurs toujours présentes chez les joueurs d'aujourd'hui.

Ce samedi, dans cet hommage du à leurs glorieux aînés Morts pour la France, les rugbymen montois sont imités par leurs homologues aquitains de Top 14 et de Pro D2 qui eux aussi disputerons leur match, une petite fleur bleue sur le cour.

Nous ne les oublions pas!

L'Ouvre Nationale du Bleuet de France

Depuis plus de 75 ans, les fonds collectés par l'Ouvre Nationale du Bleuet participent à :

-L'amélioration du quotidien de plusieurs milliers d'anciens combattants, de victimes de guerre ou d'attentats d'hier et d'aujourd'hui en difficulté.

-L'éveil de la conscience citoyenne des générations futures. Des manifestations mémorio-culturelles ont été financées dans toute la France pour transmettre la Mémoire combattante aux jeunes générations?: expositions, représentations théâtrales et cinématographiques, voyages pédagogiques sur les Hauts lieux de notre histoire. Autant de projets nécessaires à l'éducation civique de nos jeunes concitoyens.

Rappel historique :

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, le Président des Mutilés de France, Louis Fontenaille, propose la création d'une fleur de tissu destinée à :

- Honorer les morts pour la patrie à travers un symbole reconnu par l'opinion publique,

- Recueillir par la vente de la fleur des fonds pour développer la solidarité au profit du monde combattant,

- Procurer un travail aux invalides de guerre en leur confiant la confection de ce symbole.

Le projet n'aboutira qu'en 1925, à la suite de la création du coquelicot des Flandres «?Flanders Poppy?» par la British Royal Legion, la section féminine française de la Fédération interalliée des Anciens Combattants reprend le projet à son compte et propose de donner un frère au «Poppy»: le Bleuet.

Trois raisons expliquent ce choix:

- Une raison historique, fin 1914 les jeunes combattants qui arrivaient au combat avec le nouvel uniforme bleu de l'armée française étaient surnommés «les bleuets» par leurs aînés, encore en uniforme rouge garance.

- Une raison de proximité, le bleuet est, après le coquelicot, la seconde fleur sauvage qui poussait sur les anciens champs de bataille.

- Une raison symbolique, la couleur bleue est une des couleurs de la Nation française.

La Générale Malleterre-Niox et Madame Lenhardt, infirmière, créent dès lors un atelier à l'Institution nationale des Invalides dans lequel les pensionnaires viennent produire la fleur en papier.

Aujourd'hui, les dons recueillis au cours des collectes officielles servent principalement à apporter des aides concrètes et rapides aux plus défavorisés.

Sur 100 euros donnés au Bleuet de France:

58 euros reviennent aux ressortissants de l'ONACVG en difficulté,

25 euros contribuent à l'organisation de centaines de manifestations de mémoire,

17 euros restant permettent d'organiser et de promouvoir les collectes.

+ d'infos sur le Bleuet de France:

Le Piou-Piou, le gâteau du 11 novembre