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Présentation de la Demi Finale de Rugby Prod D2 : le temps des cerises ... par Bourdon

C'est Jean Michel LAFONTAN, alias Bourdon, qui nous présente cette 1/2 finale avec le talent qu'on lui connait ... Merci à lui !

 

Le temps des cerises ...

« S’il n’y avait pas d’hiver, le printemps ne serait pas si agréable, si nous ne goutions pas à l’adversité, la réussite ne serait pas tant appréciée. »  

 

Avec cette citation, on peut résumer la saison que nous venons de vivre.

Un automne où alternèrent espoirs et doutes, un hiver d’abord hésitant avant les prémisses d’un retour vers la lumière et la confirmation que notre équipe retrouve son rugby primesautier quand fleurit le muguet.

L’histoire récente  se répète pour  notre club qui va disputer pour la  quatrième fois cette phase finale qui lui réussit plutôt bien puisqu’elle lui permit, naguère, de rejoindre deux fois une élite où elle fit, faute de moyens financiers, figure d’intruse dans ce CAC 14  réservé aux nantis.

Cette fois encore, derrière des béarnais dont la régularité mit tout le monde à la raison, nous nous mêlons pour cet emballage final à un groupe composé de tigres de papier-monnaie (U.S.A.P et B.O), d’une ancienne gloire sans certitudes (S.U.A), d’un trouble-fête qui nous ressemble en matière de couleurs et cœur (S.C.A), et enfin d’un modeste rude et  obstiné (S.A.C.A).

Comment le Stade Montois 2014-2015 est-il parvenu à son objectif avoué de finir dans les cinq premiers ?

Avec le huitième budget, il ne lui est  pas possible de recruter des noms ronflants. Alors, suivant une tradition qui se perpétue avec bonheur, il a encore fait preuve de perspicacité pour dénicher dans des divisions inférieures des inconnus qui ne méritaient pas de l’être. Il a aussi permis par le travail à de jeunes talents de briller. Il a enfin conservé ce mélange étonnant de sérieux fantasque qui fait tout le charme de cette équipe. Elle parait encore s’amuser à jouer à ce jeu quand tant d’autres ne font que réciter un rugby pesant qui semble ennuyer autant les acteurs que les spectateurs.

Nous voilà donc à deux marches d’un Top 14, à la fois si loin et si proche. Faut-il en rêver ou le craindre ?

Les précédentes expériences ont été cruelles tant la disproportion des forces nous écrasa de sa logique. David ne peut pas lutter avec Goliath sur la durée. Mais on ne peut l’empêcher de participer au combat. Et ce groupe, comme ses prédécesseurs possède un enthousiasme faisant fi des logiques raisonnables.

Voilà aussi ce qui le rend si attachant ...

D'autres prétendants vivent comme une anomalie de ne plus figurer  dans un Top 14. Nous n’avons pas ici cette prétention.

Avec plus d’humilité, nous ne croyons qu’à la vérité du terrain.

Voilà pourquoi le 17 mai, à « Guy Boniface » nous aurons une fois encore  la folie en tête et du soleil au cœur.